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Prés des Mal Assises (Ph. JEA / DR).
Toponymie 20.
Lieux-dits...
Certes pas prétentieux. Précieux ? Avec mes préférés. Quelques-uns sont préoccupés. S'il en est de prévisibles, d'autres sont réputés pour leurs présages, ou du moins prétendus tels. Nostalgiques, il s'en trouve encore de préromantiques.
Prière de les préserver tous de tous les prédateurs...
Bas-Prés,
Cour des Prés,
Francs Prés,
Gomi-Pré, Gros Prés,
Neuf Prés,
Rond Pré,
Sec Pré, Sur Grand Pré,
Vieux Prés...
Prairie de Blanchampagne,
de Pourron,
des Fondys,
de Wattan...
Prés au Chêne,
aux Bois, aux Charmes, aux Lièvres, aux Renards, aux Saults...
En hiver, ce pré sera un refuge pour loirs (Ph. JEA/DR).
Prés Baptiste Bique, Barthès, Bercy,
Caillette, Casaque, Chailloux,
Douillet,
Francheval, Fondu, Fossily, Foulon, Fourchy, François,
Gerbais, Godart, Goyon,
Hanin, Hugon,
Jean Cordeau, Jean Roger,
Ludit,
Marais, Maroie, Mauvais, Milot, Mouchette, Mouton,
Naudin, Noël,
Perdu, Pichot, Pigeon, Pitin,
Raoué, Régnier, Roha, Rompus,
Tisset,
Wuiblet...
Prés d’Amagne...
Bourvil. Il ignorait que les tribunaux des chasseurs ne prononçaient que la peine de mort (Ph. JEA / DR).
Prés de Damouy, de Dria,
de Mars, de Meuse, de Mont,
de Nille,
de Pierre,
de Villers...
Prés de la Cure,
de la Gravière,
de la Louvette,
de la Tour,
de l’Eglise...
Prés des Agneaux,
des Cloches,
des Hayes,
des Lombards,
des Moines,
des Planes,
des Seigneurs...
Lever de lune sur les Prés des Cailloux (Ph. JEA / DR).
Pré l’Abbé, l'Avocat
la Sauvage, la Serre,
le Loup...
Pré du Bout,
du Parc,
du Roi.
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36 commentaires:
poésie et propriétaies
@ brigetoun
poésie pas trop terre à terre...
Bourvil courant dans un champ de marguerites. Je l'imaginais bien ainsi.
@ Elisabeth.b
On a beau me répéter que la chasse est un droit arraché par la Révolution de 89, abattre Bourvil, ça me met en colère contre l'un ou l'autre Tartarin des Ardennes !
Dans votre pré carré si joliment prémédité, vous faites une concurrence prédictive à Umberto Eco (il Louvre beaucoup en ce moment) !
Droit arraché, mais qui n'est plus nécessaire à la survie. Devenu aussi détestable que le droit de traverser les champs de blé en détruisant les récoltes.
on respire...
@ D. Hasselmann
mais les échos générés par Umberto sont sans commune mesure avec ceux des prés ardennais, déjà tout étonnés de voir depuis ce matin, des silhouettes de promeneurs nouveaux...
@ Elizabeth.b
Bourvil à la casserole, un film d'horreur...
@ claire
après ces deux derniers jours, effectivement...
@ claire
sous votre plume mais sur un autre blog, nous apprenons que Madame votre Mère, aurait 80 printemps...
que de fleurs n'a-t-elle pas offertes aux prairies de la vie, et comment la remercier ?
en lui dédiant ce billet et plus particulièrement la 2e photo ???
À propos de pré et d'une autre dame, de 81 printemps, qui (en) chante sur la scène des Bouffes du Nord...
je m'en allais parfois
je m'en allais parfois
courrir la prétentaine
courrir la prétentaine
j'avais j'avais alors
j'avais la quarantaine
la quarantaine ♪♪♪
R. Queneau, À propos du groupe de Lorentz.
Peut s'écouter ici
@ Elizabeth.b
bleuets, coquelicots, et grâce à vous, chantons même sous la pluie... ce week-end échappe aux morsures de chiens
Ô j'ai roulé les rrr, la chanson n'est pourtant pas écrite avec l'accent bourguignon !
Voilà qui m'apprendra à courir deux lièvres à la fois
(non, ne suis point chasseur sachant chasser).
Qui aurait pu prévoir que ces premières photos présenteraient des lieux à de si belles prémonitions prédestinés !
Presque des peintures et un appel à la lumière précoce d'un prochain été ...
Moi ici enfermée, je prévoirais bien une petite balade dans les prés, tout près d'ici ...
@ Savarati
Enfermée ? pas en tête-à-tête avec le virus H1machin ? déjà que celui-ci n'a pas raté Cactus...
Prés des Mal Assises? Je me redresse.
Refuge pour loirs? L'adieu aux fleurs.
Bourvil? L'ignorance chasse.
Pré des cailloux? En voici un pour vous, bonsoir noir sur blanc.
Non, JEA, le vague à l'âme depuis une semaine ...virus mentaux peut-être !
Sédentarité forcée, travail à terminer ...
Ah, Cactus s'est fait piquer par le mordant virus, le poooovre, j'espère que ce n'est pas sérieux (pas Cactus, je sais qu'il ne l'est pas).
@ Tania
Là, chapeau (en ce moment, le mien est noir, large, un peu déformé par les confrontations répétées avec une météo dépressive)
@ Saravati
Pour les âmes que guetterait le mal de mer, ce pas-sage de "Comment ça va mal ?" (Ed. Bréal) de Gérard Rabinovitch :
- "J'ai deux nouvelles pour toi mon vieux, lui annonce le Dr Yankel, une bonne et une mauvaise. Je commence par quoi ?
- La bonne s'il te plaît, répond l'autre anxieux.
- La bonne, c'est que cette maladie va sans doute prendre ton nom..."
Sourire!
Je n'en suis pas encore à ce stade, merci !!!!
Du moins pas à la connaissance du seuil de ce stade ...
Et puis, le parfum des fleurs m'a vivifiée !
@ Saravati
Laissons les stades à d'autres dieux...
Pour changer de registre, un remède aussi naturel que singulièrement efficace : Alfred Deller ( un hommage en ce début de soirée sur France Mus.). Une voix sans impasses...
Un véritable pré d'embouche (un coin)que cet inventaire !
@ ArD
Fin novembre, les lignes qui suivent vous sont-elles parvenues ?
"Voici le 4e de couverture du Journal (3 cahiers) de votre tante adolescente :
- "En novembre 1939, Denise Domenach est repliée avec sa famille à Bourg-en-Bresse. âgée de 15 ans, privée de ses amies, elle confie alors ses révoltes et ses espoirs à un cahier d'écolier : " Cela me parait un peu bête quand je pense que je fais comme les petites filles d'autrefois. Mais je suis isolée maintenant à cause de la guerre et je suis obligée de confier mes pensées à quelqu'un, eh bien ce quelqu'un ce sera mon cahier. " Puis surviennent le retour à Lyon, la signature de l'armistice, l'occupation de la zone sud, l'engagement dans la Résistance estudiantine au côté de son frère ainé Jean-Marie. Au premier cahier succèdent un deuxième, un troisième interrompu en septembre 1944 avec la Libération et avec le constat d'une maturité chèrement acquise : " J'espère que je saurai être heureuse, mais je ne serai plus jamais innocente. " Tour à tour impertinent, drôle, réflexif et pudique, ce volume est la reproduction fidèle et sans modification autre que typographique des trois cahiers manuscrits et inédits de l'auteur."
Dominique Domenach-Lallich, aux Ed. BGA Permezel, Lyon.
ArD, vous n'accepteriez pas de déposer sur ce blog un billet avec votre lecture de ce Journal ?"
Merci pour le bouquet à Madame ma Mère ;-) Bon dimanche, JEA !
Ah ! les prés romantiques ! c'est ce qui s'appelle "nous mettre aux anges".
On respire, oui !
Merci infiniment JEA.
@ frasby
vous allez être confrontée (lire votre blog) aux fêtes des lumières chez vous,
quand vous souhaitez sortir des projos et des néons, il y a des clairières non artificielles par ici
avec des hérissons qui dorment en rond sous les derniers chapitres des feuilles automnales
La beauté de ces photos me touche.
Aujourd'hui je me promenais avec des amis sur la petite route qui mène au lac, nous avons soudain entendu une meute brailler en courant après on ne savait quoi, peut-être un bourvil et je pensais au coeur qui bat à tout rompre dans la poitrine fragile. Je hais la chasse et le chasseurs.
Votre photo du pré fleuri est magnifique en cet hiver
@ Anna de Sandre
en photographie, le pays d'ici est volontiers extrémiste : tout ou rien
hier j'ai supposé mettre en chambre noire de terribles arbres de bruines
résultat : nul !
les paysages n'obéissent heureusement pas à l'oeil du photographe et à son doigt cliqueur (quant aux oiseaux qui s'en sortent...).
@ zoé lucider
dommage que les porteurs de fusils ne pratiquent pas le chassé-croisé avec leurs victimes... juste pour voir comme disent les gosses faussement innocents
Prés sentis, préférés sans préjugés
Prés nommés, prés parés.
Prés tendres.
@ anita
et vous voici embarquée, vous aussi, pour des campagnes
mais de vaccins...
difficile de faire le jacques dans ces prés (verts ?) là...
Merci de votre réponse JEA, contenant proposition ; il faut que ça mûrisse, histoire de trouver un angle 'attaque, mais pourquoi pas ?
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Pensé à vous l'autre jour en écoutant une émission consacrée à Hélène Berr sur Fce Culture avec référence à son journal publié l'an dernier, et à une exposition qui lui est consacrée. Une forme de résistance.
@ ArD
Il n'y a pas de calendrier. Mais ce blog qui se voudrait ouvert.
A propos d'Hélène Berr, la page 131 :
- http://motsaiques.blogspot.com/2009/06/p-131-juin-1941-1942-1943-1944.html
L'exposition a lieu Au Mémorail de la Shoah, jusqu'au 31 mars 2010.
Comme le souligne le texte de présentation, ce journal « d’une qualité littéraire exceptionnelle, mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir.
(...)
Cette exposition s’élargit au contexte de l’Occupation et aborde plus largement la persécution des Juifs en France. »
Hélène Berr, une vie confisquée
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