DANS LA MARGE

et pas seulement par les (dis) grâces de la géographie et de l'histoire...

lundi 18 janvier 2010

P. 225. Vergers ardennais

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Ph. JEA (DR).

Toponymie 22 :
fruitiers d'ici...


La Côte du Cerisier,
la Croix des Trois Cerisiers,
la Fontaine du Cerisier,
la Haie aux Cerisiers,
le Cerisier des Fosses,

le Cerisier Proisy, le Cerisier Ste-Catherine, le Cerisier Tondu,
le Grand Cerisier,
les Deux Cerisiers,


Derrière les Noyers,
Fond du Petit Noyer,
le Jardin Noyer,

le Noyer Canard, le Noyer Jacquot,
l’Orle des Noyers,


Ph. JEA (DR).

la Route des Poiriers,
le Comble du Bon Poirier, le Fond du Bon Poirier,
le Haut Poirier, le Long Poirier,
le Poirier Aubertin,

le Poirier Bachart, le Poirier Bayard, le Poirier Béguin,
le Poirier Chaudron, le Poirier Comtesse,
le poirier Fanart,
le Poirier Grand’Mère,
le Poirier Madeleine, le Poirier Magot, le Poirier Médard, le Poirier Michel,
le Poirier Payen, le Poirier Pichette,
le Poirier Robin, le Poirier Ronsin,
le Poirier Trainard,
le Poirier au Chat,
le Poirier de Bouc,

le Poirier de Fer,
le Poirier de Froment,
le Poirier de St-Pierremont,
le Poirier de la Cour, le Poirier de la Demoiselle, le Poirier de la Hamette,
le Poirier des Fillettes,
le Poirier du Bon Dieu, le Poirier du Guet
Poirier le Gascon, le Poirier le Prêtre, le Poirier le Vert,

le Poirillon,
les Petits Poiriers, les Ronds Poiriers, les Trois Poiriers, les Quatre Poiriers,
Bois du Poirier,
Fond de Rouge Poirier,

Pré Poirier,
la Rouge Poire,

Ph. JEA (DR).

la Hoque de Pommier,
la Voie du Pommier,
le Pommier de Marly,
le Fin Pommier, le Plat Pommier, le Rond Pommier,
le Fond des Trois Pommiers,
le Pommier Simon.

Ph. JEA (DR).




20 commentaires:

Brigetoun a dit…

fleure bon tout cela

Elisabeth.b a dit…

Le poirier Pichette est-il aussi poète ?
Ces noms sont un enchantement.

Tania a dit…

L'Arbre au Moineau me parle - et combien le Paysage à Légende rousse et Ciel de sillons !

JEA a dit…

@ brigetoun

fleurs de sel pour épicer les paysages ardennais

JEA a dit…

@ Elisabeth.b

la réputation des ardennais ne leur prête pas toujours un caractère des plus joviaux et cependant, que de bonnes poires sur tout le territoire du département...

JEA a dit…

@ Tania

l'arbre à moineau est le plus proche de mon bureau (2m à tout casser)...

Saravati a dit…

Au coeur de l'hiver, les pieds dans la neige, converser ici avec les arbres fruitiers qui fleurent bon l'été et l'automne ...hum !

JEA a dit…

@ Saravati

Dire que des technocrates ont jugé "bon" de faire (dé)verser des primes pour l'abattage de vergers entiers. Allez, circulez, les arbres à fruits...
Il reste encore par ici des irréductibles qui ont sauvé quelques espèces délectables de pommes rares. Et une sorte de "camion" ambulant pour tirer du cidre sans additifs et autres colorants sur la placette des villages. De quoi laisser ces technocrates sid(r)érés...

Saravati a dit…

Ah, si ces initiatives privées pouvaient prendre de l'ampleur !
Pour que l'on puisse manger et boire sainement sans se ruiner et sans enrichir les grosses sociétés avides de bénéfices "plant"ureux et menfoutistes de la santé ! Dans les villages, des choses sont encore possibles mais dans les villes, la spirale de la grande consommation s'emballe ...

JEA a dit…

@ Saravati

Loin de moi la vision paradisiaque du village (dépourvu de tout commerce même ambulant, ne parlons pas de scolarité ni de soins de santé, ni de transport en commun).
Mais en 2009, nous sommes parvenus comme des grands à faire fermer et fuir un élevage intensif d'une centaine de porcs soi-disant de qualité. Belle bagarre épique, vraiment.
La seule ferme du coin est bio.
Les "anciens" reçoivent des colis pour les froidures...
Et mon copain Bébert, boucher-philosophe va s'installer à 18km (alors que pour une livrairie, c'est 48 km) pour une coopérative de fermiers-éleveurs, petit abattoir spécifique, puis boucherie-charcuterie où retrouver enfin de quoi se préparer du pâté trois viandes, du boudin de lapin ou des pots-au-feu d'un minimum de plus de trois heures...
Pour les légumes, il y a les potagers sans avions pour nous submerger de pesticides...

Elisabeth.b a dit…

Grace à Ève, qui la première saisit toute l'importance du geste, la tradition des croqueurs de pomme s'est perpétuée. Plus disciplinés, ils se regroupent de nos jours en associations. S'ils évoluent dans des jardins plus modestes, ils n'ont rien perdu de leur détermination.
Ils s'emploient à sauver des variétés anciennes. Comme la précoce de Wirwignes, la cabaret , la dello, la reinette de Fugélan,...

Une page, au hasard, pour donner un aperçu de leur activité : ici.

______

NB : aucun historien n'a pour l'instant rendu hommage à notre grande ancêtre. Sans elle nous ne saurions rien de toutes ces saveurs. Plus grave, la pauvre belle est injustement et sottement calomniée.
JEA êtes-vous très occupé ?

JEA a dit…

@ Elisabeth.b

zut (ceci à mon intention), votre commentaire fait éclater la bulle de cette évidence : jamais je n'ai pensé à une recension des noms de pommes sauvées par ici
or c'est d'une folle poésie
il faudra attendre les marchés paysans de saison

NB : je suis pré-occupé...

notamment par Christophe Borhen mais aussi par Cactus

Zoë Lucider a dit…

Je me procure des pommes par le biais d'une AMAP, elles ont un aspect moins reluisant que celles qu'on achète au supermarché. En revanche, on ne peut plus manger de ces prétentieuses gavées au dérivé de pétrole quand on a retrouvé le goût des pommes.
Sinon très jolie agréable votre salade de fruit

JEA a dit…

@ zoé lucider

ah ce triomphe des apparences et des calibrages
entraînant cette disparition des parfums, des goûts, des saveurs...
mais aussi cette maladie de vouloir avaler des produits naturels hors saison...

vous avez raison, Satie a été invité dans la colonne de droite mais Bourvil nous aurait détendus

Elisabeth.b a dit…

@JEA : soyez occupé dans le pré ! Ou j'en serai bien fâchée (rassurez-vous, c'est pour la rime).

@Zoé : Des variétés récentes peuvent être savoureuses. Mais les supermarchés proposent peu de choix. Et il y a cette tyrannie de l'aspect.
Les petits marchés sont intéressants. Mais les vendeurs ne connaissent pas toujours le nom des pommes qu'ils proposent. Un arbre planté jadis...

doulidelle a dit…

Haïti … Mieux vaut allumer une chandelle dans l’obscurité que maudire l’obscurité (Confucius).
Pour transmettre cette petite flamme qui allumera d’autres chandelles, je vous propose de bien vouloir relayer mon appel aux francophones d’Europe en faveur des « ONG » : ces organismes disposent de « collaborateurs merveilleux d’idéal » si efficaces sur place, qu’il faut soutenir.
je suggère de déclencher une action « Boule de Neige » d’émission d’ordres financiers mensuels permanents en leur faveur d’un montant léger, à peine sensible dans un immédiat de crise et de budget difficile pour tout le monde, que sa fréquence rendra important en fin d’année et qui présentera l’avantage d’être déductible fiscalement. L’ampleur de la tâche est telle qu’il faudra beaucoup de temps et de moyens pour guérir cette blessure de notre temps.
Voulez-vous bien relayer cet appel dont toutes les coordonnées et modalités sont sur mon blog : (cliquer sur doulidelle)
Seriez-vous d’accord de soutenir cette initiative (éventuellement en la corrigeant ou la complétant) par un « copier/coller » de mon texte sur votre blog … ?

Elisabeth.b a dit…

Je me permets d'ajouter un lien vers votre blog, car il ne figure pas sur la page indiquée. C'est ici

D. Hasselmann a dit…

Pour vos poiriers et arbres fruitiers en pagaille, cher JEA, il importe de

DIVERGER


par la poésie, la politique et la poésitique (je me permets ce néologisme).

Je ne comprends pas qu'Umberto Eco ne vous ait pas invité dans ses récentes "listes" : vous en avez à lui remontrer !

Le fruit littéraire est imputrescible.

JEA a dit…

@ D. Hasselmann

merci vraiment pour tous vos échos (rassurants)
par contre du côté d'Umberto, là, zéro écho...

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup prononcer ce mot, poirier.