1er août, 20h15 (Ph. JEA / DR).
Toponymie 17
Pas de platitudes en Ardennes...
Côte au Diarne, au Guerne,
Côte aux Couleuvres, aux Crapauds, aux Génoivres, aux Lièvres, aux Ronces,
Côte d’Agron, d’Enfer,
Côte de Barbassé, de Barméry, de Bauzy, de Baymont, de Bellevue, de Bernival, de Blanzy, de Bœuf, de Besmont, de Bronvaux, de Brulin,
de Champigneul, de Chiqueux,
de Dun,
de Flaba,
de Lacroix, de Lambaigny, de Landat,
de Magne, de Montreau, de Morchamp,
de Nabion, de Nouart, de Noubonval,
de Sainfoin, de St-Martin, de St-Pierremont, de Sedan,
de Tailly, de Terrate,
de Vereil, de Vessigny,
de Wame,
Côte de la Charbonnière, de la Fontaine, de la Gare,
de la Haute Borne, de la Héraude,
de la Justice, de la Noue de Terre, de la Sartelle, de la Torchette, de la Vigne,
Côte de l’Epinette, de l’Etang, de l’Etot,
de l’Ogelet, de l'Orphane,
Côte des Ambrilles, des Auneaux,
des Cinq Cents,
des Ebouilleux, des Evis,
des Hérons, des Hollets,
des Moines,
des Noyers,
des Rochers,
des Vauzelles, des Vignerons,
Côte du Berger, du Bois, du Breu,
du Cerisier, du Champ Ret, du Champy,
du Grand Mont Daine, du Grand Pierrot,
du Mont de Bourcq, du Moriset,
du Poirier, du Pré aux Puits, du Pré Montagne,
du Sart,
Côte Aimont, Ancelin,
Baron, Baudelot, Bazart, Béchamp, Berlanciaux, Blanchamp, Brûlée,
Chantrain, Chevalier, Coquette,
Divin,
Froide,
Godard,
Hanrot , Henry, Hussenet,
Jean Durand, Jean Lemoine, Jean-Marie, Jobart,
Magdelaines, Magin, Maly, Marie, Marinot, Morette,
Notre-Dame,
Picard, Pierre Guillaume, Pierry, Poix, Prévoteaux,
Renard, Renault, Renneveaux,
Saint-Christophe, Saint-Georges, Sanson,
Tautonne,
Côte le Pottier,
Côtes de Fagnes, Gourmandes, Magdelaines,
Grosse Côte Roland.
dimanche 2 août 2009
P. 153. Côtes ardennaises
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18 commentaires:
pays redoutable pour les molets, mais toujours ces beaux noms
Quel nom porte celle photographiée?
@ brigetoun
hélas pas assez redoutable pour toutes les armées qui n'ont cessé de venir "se payer" sur ce coin de verdure transformé en terrain de jeu militaire...
@ la bacchante
alors, voilà la route forestière de Gratte-Pierre,
vue depuis le rond-point de Watigny vers celui du Charme Baudet,
de 259m à 280m.
Ces noms à lire à haute voix, comme les mots d'un poème. Merci de l'enchantement.
C'est bon, vous avez gagné : commencez à me chercher une maison, j'arrive !
Était-il ardennais ? Un sanglier un jour est passé par mon jardin pour échapper aux chasseurs. Trois minuscules tâches de sang en témoignaient. Je ne sais pas comment il avait su que le grillage avait un défaut, juste là. Ni comment il avait pu se faufiler dans un si petit espace.
J'écoutais celui qui me racontait sa fuite, me réjouissant secrétement.
@ Elisabeth.b
Plus trompe-la-mort et passe-partout qu'un sanglier... Incroyable ce qu'un chevreuil peut sauter haut par-dessus des barbelés. Tout aussi incroyable quand toute une harde de cochons sauvages, vieux monstres compris, fonce à travers tout, sans hésiter, sans se gêner. Ils sont sans doute protégés par un poil dissuasif et un épiderme proche de la carapace.
@ Loïs de Murphy
Avant tout, MERCI à vous pour votre billet veillant à ce que Loubna ne reste pas un "fait d'été" noyé au milieu de 866 km de bouchons !
Par ici, ce ne sont pas les fermettes qui manquent. Mais bien des habitants. Pas d'école, ni de boulangerie, ni de point presse, ni de bistrot, ni de transports en commun.
Une population clairsemée, majoritairement âgée. Mais nous avons notre "part" du bois communal et donc personne ne risque de mourir de froid, même les plus démunis.
Certes un suicide cette année par trop plein de solitude. Mais nombre de sourires spontanés s'éveillent... quand nous nous rencontrons.
Par contre, des km de forêts sans barbelés ni autres interdits. Des lignes d'horizon très imaginatives, jamais figées. Des nuits où il pleut, certes, mais des étoiles.
J'apprécie particulièrement la côte gourmande. Il n'y manque que la vigne pour s'y enivrer platemement.
@ Noël
Promis, juré ! Ce blog se fera un futur plaisir de publier une page de la série toponymie avec des noms ardennais inspirés par la culture des raisins (pas de colère..)
Exact, le sanglier a un air de "vieux monstre"... enfant j'ai eu un tête-à-tête avec lui en pleine forêt, je ne vous dis pas ma terreur. Il m'a regardée droit dans les yeux et puis s'en est allé tranquillement !! J'ai cru que c'était le petit du brontosaure..
On dit qu'ils sont en voie d'extinction, est-ce vrai ?
@ claire
Celui-là (si vous excusez la familiarité) ne doit pas vous avoir regardée comme menaçante, envahissante, dangereuse...
En d'autres circonstances, il est, je crois, inutile de vouloir s'encourir plus vite que l'un de ces blindés chargeant telle un 7e de cavalerie très lourde.
Dans les forêts ardennaises, les sangliers prolifèrent comme autant de provocations au contrôle des naissances. La nuit, vers 23h30, il n'est pas rare de laisser la priorité à une harde d'une trentaine de ces quadrupèdes. Avec des marcassins comme tous les gosses : délurés et un peu perdus.
Ne pratiquant pas la chasse, je ne puis que constater : le chevreuil passe comme à disposition des fusils. Le sanglier, lui, doit se chercher, longtemps car il se montre grandement méfiant. Il sait se montrer tordu. Certainement dangereux.
Donc les chevreuils sont flingués sans états d'âme tandis que les cochons sauvages inspirent crainte tout en exigeant de transpirer grandement plus, rien que pour être approchés.
Un dernier mot : franchement, certains sangliers s'inspirent d'Attila. De solides destructeurs !
Poésie des Côtes... Nous direz-vous l'histoire du Chevalier et de la Coquette?
@ Tania
Histoire ardennaise, quel "bris de routines"...
Et si on lit tout à voix haute !!! c'est une pure griserie.
Ah la la ça tourne !!! c'est beau mais très vertigineux !
ça pourrait même devenir une musique dites donc !
Le paysage aussi...
@ Frasby
Faut-il en donner sa parole ? Le relevé topo ne rejette aucun nom sous prétexte par exemple de cacophonie. Puis les mots jouent librement entre eux, sans discipline ni manipulations du style rapprochements intentionnels.
Ensuite...
Couleurs, parfums, musiques, rêvasions...
@ Elisabeth.b
En quels mois de mai de quelles années, l'imagination fut-elle au pouvoir des mots pour évoquer ainsi les froncements de sourcils et les plis sur le front des paysages d'ici ?
Les maïs de votre blog ont vivement
intéressé les sangliers ardennais. Je ne colporte ce faux bruit que pour mieux le démentir : en bordure de forêts, des carrés ou rectangles de maïs n'auraient pour unique finalité que d'attirer les "cochons sauvages" pour mieux les métamorphoser en jambons et autres pâtés...
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