Crépuscule du 27 août (Ph. JEA / DR).
Une blouse blanche vient d’ajouter on ne peut savoir combien de pages
à l’almanach du futur
la respiration des oiseaux
dépose une buée
légère
sur les fenêtres
à double nuage
du ciel
le nomadisme des arbres
tire les horizons
en long
et en marge
de leur somnolence
indolente
Une blouse blanche vient d’ajouter on ne peut savoir combien de pages
à l’almanach du futur
la respiration des oiseaux
dépose une buée
légère
sur les fenêtres
à double nuage
du ciel
le nomadisme des arbres
tire les horizons
en long
et en marge
de leur somnolence
indolente
Troncs et branches de ruisseau (Ph. JEA / DR).la mue des ruisseaux
se murmure a capella
entre des cailloux
aiguisés
et des ponts déguisés
en soupirs
le nombre des ombres
importe peu
quand une seule
étoile efface la trace
des nuits vides...
Avant-première étoile (Ph. JEA / DR).
rêver de suivre le nomadisme des arbres
RépondreSupprimer@ brigetoun
RépondreSupprimerRêve sans racines mais avec corneilles ???
Que ces pages ajoutées soient multitude, vives comme nuée d'oiseaux. Attention toutefois aux corneilles. Les saluer de loin, risque de baillements.
RépondreSupprimer@ Elisabeth.b
RépondreSupprimerSi les pages ajoutées finissent par former plusieurs volumes, tant pis pour les bibliothèques d'ici, d'ailleurs elles ne s'en plaindraient point...
Oh que ce crépuscule est beau - comme une toile de Zao Wou-Ki. Quant au poème, il respire magnifiquement.
RépondreSupprimer@ Tania
RépondreSupprimerHier soir, la fin du jour n'en finissait pas de changer de décors... Hélas, pour des raions techniques qui m'échappent, ce blog ne se prête pas aux (entre)vues panoramiques.
Le nomadisme des arbres ? Celle-ci je ne l'aurais jamais trouvée :o)
RépondreSupprimer@ Loïs de Murphy
RépondreSupprimerMerci à vous de laisser aux oiseaux de pas-sage quelques miettes...
hum, oserais-je ? vos toiles sont sublimes et vos mots des étoiles comme des ponts déguisés en autant d'oiseaux du ruisseau !
RépondreSupprimerJe ne sais quelle douce mélancolie émane de ce texte et de ces photos qui me sied parfaitement en ce jour de mon anniversaire.
RépondreSupprimerle nombre des ombres
importe peu
quand une seuls
étoile efface la trace
des nuits vides.
Merci
@ Zoë
RépondreSupprimerHélas vos services de sécurité m'empêchent de vous envoyer par air, par mer et ventre à terre une photo anniversaire !!!
Mais, très chère Zoë, alors sachez que tous les arbres, désignés ou pas par toutes les roses de tous les vents, que tous les voyageurs se fiant à ces arbres, que toutes les pluies et tous les soleils qui s'y accrochent, que tous les papillons et tous les oiseaux totalement ou seulement migrateurs qui y reviennent, que toutes les espérances folles et tous les lendemains qui osent encore chanter, que même et surtout les étoiles qui trouvent chez vous envie de palabrer... sachez que toutes et tous vous souhaitent le plus doux des anniversaires !
@ guillaume
RépondreSupprimerQuand vous osez, les mots remontent en caroussel pour de nouveaux tours (du monde)...
@ Zoë
RépondreSupprimerHaendel s'est invité (en haut de la colonne de droite) pour s'associer aux voeux les plus spontanés qui accompagnent votre anniversaire.
"Une blouse blanche vient d’ajouter on ne peut savoir combien de pages
RépondreSupprimerà l’almanach du futur."
Z'avez son adresse, très cher JEA ?
@ Chr. Borhen
RépondreSupprimerEt j'entends siffler l'ordre des médecins (créé sous Pétain) pour publicité interdite.
@ Chr. Borhen
RépondreSupprimerA vous qui avez "la tronche et les tripes reliés à plein de trucs encombrants, incommodes, lourds", ce message pour saluer votre changement de cap (mais pas de capitaine).
Le titre, les images, le texte, tout est sublime...
RépondreSupprimer"les ponts déguisés en soupirs" j'adore !
Quant au nomadisme des arbres, j'y crois très fort ;-)
Jour après jour, Merci.
@ Frasby
RépondreSupprimerVous qui évoquez si justement les îles, si vous saviez combien Hoëdic et Chausey me manquent.
Nuées oiselées, nuages d'images, nuages de jours (tags, en allemand, forcément !), vous saisissez ici à tire-d'ailes des photos qui défilent comme dans un rêve dont on ne souhaiterait jamais la fin.
RépondreSupprimer@ D. Hasselmann
RépondreSupprimerQue votre commentaire demeure...
Magnifique !
RépondreSupprimerLes photos sont superbes et le texte est troublant, touchant, émouvant !;-)
"Une blouse blanche vient d’ajouter on ne peut savoir combien de pages
à l’almanach du futur..." !!!! ;-(
"La respiration des oiseaux"... "le nomadisme des arbres"... "les ruisseaux", "les cailloux"... "une seule étoile efface la trace des nuits vides"...
L'espoir, la vie, encore un peu... même si elle s'échappe irrémédiablement...
@ kris
RépondreSupprimerFanfare sur ce blog pour saluer votre retour de vacances...
Merci JEA !!! ;-)
RépondreSupprimerJe suis confuse !!! ;-(
J'aime venir ici même si je ne sais pas trop quoi dire....Du coup peu de commentaires, mais je reste fidèle.
"le nombre des ombres
importe peu
quand une seule
étoile efface la trace
des nuits vides..."
Vive les étoiles même si elles sont filantes !
A un petit clin d'oeil au Cowboys Fringants que j'adore !
http://www.youtube.com/watch?v=InCeVCGtHak